Funeral Killers – Bodies at rest – 沉默的證人

Réalisation : Renny Harlin

Scénariste : David Lesser

Directeur Photo : Anthony Pun

Assistant Réalisateur : Schiele Lee

Montage : Ka-Fai Cheung

Bande Originale : Anthony Chue

Chef Décorateur : Ying Wah Cheung

Production : Media Asia, Wanda Media Co, Wanda Pictures

Pays : Hong Kong (Chine)

Durée : 1h34

Sortie française en DVD le 5 mai 2020

Acteurs Principaux : Nick Cheung, Richie Jeng, Jin Au-Yeung, Carlos Chan, Roger Kwok, Ma Shuliang

Genre : Action, Néo-polar Hong Kongais

Note : 6/10

Cela fait cinq ans que ce bon vieux Renny Harlin a quitté les Etats-Unis pour s’expatrier en Chine. Le réalisateur finlandais auteur de 58 minutes pour vivre-Die Hard 2, au revoir à jamais et Peur Bleue avait eu une carrière américaine en dent de scie depuis le début des années 2000. Mais il semble depuis avoir trouvé une planque pépère et avoir renoué avec le succès dans l’autre patrie du cinéma d’action. Ce troisième film chinois, après la Filature et Legend of the ancient Sword, ne fait pas preuve de beaucoup plus d’audace que les deux précédents. C’est la veille de Noël à Hong Kong, et une tempête est imminente. Au sein d’une morgue, le légiste torturé et sa sympathique et espiègle interne sur le départ préparent les derniers corps avant de déguster une pizza bien méritée. Voilà que trois types armés font irruption pour les forcer à leur livrer la balle qu’ils ont logée dans le corps de la fille du chef de la Triade. Mais le duo veut jouer aux héros et n’entend pas laisser les gangsters s’en tirer à si bon compte.

Une fois le cadre posé, Funeral Killers (#fauxtitreoriginal) est un semi-huis clos qui n’a pas d’autre ambition que d’envoyer l’action sans temps mort. Il le fait sans aucune surprise, que ce soit sur la caractérisation des personnages (le trauma du héros lié à l’intrigue, les gentils et les méchants…) ou les idées de mise en scène (tout est carré, mais fonctionnel) , mais avec une telle constance qu’on se croirait revenu dans les années 90. Cela inclut qu’il est peu impacté par les technologies de communication apparues depuis ou par les prises de tête de cohérence scénaristique. Cette ligne droite laisse néanmoins la place à une révélation progressive qui oriente l’actioner vers le polar. On pourra railler le côté fonctionnel de la livraison, les sempiternels coups de coude à Die Hard (pour Renny Harlin, c’est presque une note d’auteur) ou arguer à raison qu’on est encore loin du niveau que les coréens ont insufflé au genre ces dernières années. Mais l’ambition n’est pas de réveiller le polar Hong Kongais, juste de divertir en fin de soirée lorsque le cerveau est débranché, et Renny a acquis une certaine expertise dans le domaine. De plus, le casting est efficace.

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