Ambiance en raccord avec le grand froid de ce début janvier. Le réalisateur Juan Antonio Bayona (The Impossible, Quelques Minutes après minuit) livre une nouvelle adaptation du best seller de Piers Paul Reid sur l’accident du vol Uruguayen 571 dans la Cordillère des Andes en septembre 1972. Des passagers en vie furent retrouvés deux mois plus tard. Ils avaient du manger leurs morts pour survivre.
Pas de comparaison avec le film de 1993 avec Ethan Hawke qui relatait le même fait réel. Bayona nous colle au siège avec une reconstitution d’accident comme on en a peu vues. Puis il nous offre un film au tempo lent, tragique sans être sur-dramatisé, vécu de l’intérieur, qui nous fait ressentir le froid et la faim de ces êtres humains normaux amenés à survivre dans des conditions extrêmes. Le bodycount est affiché sciemment tout au long du film en hommage à chaque mort qui a permis la survie des seize rescapés. Le Cercle des Neiges est un bon film sur le collectif, sur le dépassement de soi et la remise en question des croyances face à une nature immense et imprévisible. Un des rares films Netflix qui n’aurait pas volé un passage au cinéma.
Diffusé sur Netflix
la revanche du film 
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