La grande qualité de The Outsider est de dissimuler son étrangeté, partant sur la base d'un polar très réaliste, décrivant les procédures judiciaires ainsi que les états d'âme des protagonistes comme le ferait un bon récit du genre.
Dix Petits Indiens – And then they were none
René Clair assume ses personnages typés, opposant une galerie d'acteurs hauts en couleur, chacun tirant la couverture vers lui avec jubilation. Le mystère est aussi relevé d'humour.
Extremely Wicked, Shockingly Evil and Vile
Porté par un Zac Efron convaincant, le film reconstruit les éléments auxquels on aurait pu s'attendre en voyant un documentaire un peu fouillé sur le procès Ted Bundy, mais il est trop prudent pour être vraiment à la hauteur de son sujet.
Les Oiseaux de passage – Pájaros de verano
Les oiseaux de passage joue de la frontière poreuse entre film de gangster et tragédie d'un peuple sacrifié sur le grand autel de l'argent, superposant imagerie des films de narcotrafiquants, onirisme et étendues mystiques des anciens peuples d'Amérique.
The Victim
Bien aidé par des acteurs qui forcent à l’identification, des personnages décrits comme équilibrés et dont la souffrance est légitime, Rob Williams ne déconsidère aucun des points de vue de ses personnages. Il peut ainsi sortir le spectateur de sa zone de confort manichéenne et l’interroger sur son rapport à ce système à mesure que son empathie fluctue de l’un à l’autre.
The Highwaymen
Scénariste d'Un monde parfait, Hancock pouvait marcher de nouveau dans les pas de Clint Eastwood. Et voilà qu'il livre une illustration sans souffle et dénuée de progression dramatique de la poursuite de Bonnie & Clyde.