Blood Quantum

Réalisation : Jeff Barnaby

Scénario : Jeff Barnaby

Directeur Photo : Michel St Martin

Assistants réalisateur : Gabriel Teller, Esteban Sanchez

Bande Originale : Jeff Barnaby, Jaff Barrucco

Montage : Jeff Barnaby

Chef Décorateur : Sylvain Lemaitre, Louisa Schabas

Production : John Christou, Robert Vroom, Prospector Films

Pays : Canada

Durée : 1h36

Compétition du festival de Gérardmer 2020. Sortie VOD le 25 septembre 2020. Disponible sur OCS le 29 avril 2021

Acteurs Principaux: Michael Greyeyes, Forrest Goodluck, Kiowa Gordon, Elle-Maija Tailfeathers, Olivia Scriven

Genre : Horreur

Note : 7/10

Un film de zombie au festival de Gérardmer, on en peut plus de ces films interchangeables qui fleurissent comme les found-footages quelques années plus tôt ! Heureusement celui de cette année sort du lot, et il est même le meilleur de la sélection. Première originalité : la contamination n’infecte que les blancs et épargne les indiens d’Amérique. Mettant à part les limites d’un tel concept, qui ne prend pas en compte les métissages, ni les autres types de population, l’angle est intéressant et égratigne ouvertement l’Histoire du pays. Le réalisateur canadien d’origine amérindienne Jeff Barnaby nous invite à suivre une famille indienne dysfonctionnelle. Ils traversent une crise particulière avec le fils aîné, un écorché vif, et le second fils va avoir un enfant avec une blanche. L’origine du réalisateur et les acteurs, tous amérindiens, apportent une authenticité au film. Le propos est de décrire une révolte de la nature contre ceux qui l’ont détruite et de renverser les forces en Amérique.

Mais le discours s’imprime d’autant mieux qu’il est discret. Le but de Jeff Barnaby est avant tout de fournir un film d’action efficace. Toute mesure gardée, Blood Quantum est ce qui se rapprocherait le plus d’un film de zombie réalisé par John Carpenter : Les nappes musicales prenantes, l’action musclée, des personnages au caractère bien trempé qui flirtent souvent avec les figures du western, autant d’éléments qui nous aventurent sur le terrain de Big John. Il y’a également une bonne balance entre le drame, l’action et l’humour et un soin particulier apporté à la réalisation. La seconde partie est certes moins efficace et plus balisée, mais Blood Quantum a entre temps réussi l’exploit improbable de relancer mon intérêt pour le film de zombies.

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