The Mortuary Collection

Réalisation : Ryan Spindell

Scénario : Ryan Spindell

Directeur Photo : Caleb Heymann & Elie Smolkin

Montage : Eric Ekman & Joseph Shahood

Bande Originale : Mondo Boys

Chef Décoratrice : Lauren Fitzsimmons

Direction Artistique : Harrison Chambers, Kati Simon

Production : Allison Friedman, T. Justin Ross, Ryan Spindell & Ben Hethcoat

Pays : USA

Durée : 1h48

Acteurs Principaux : Clancy Brown, Caitlin Cluster, Christine Kilmer, Jacob Elordi, Ema Horvath, Barak Hardley, Sarah Hay

Genre : Anthologie Horrifique

Note : 8/10

Quoi de mieux qu’une bonne anthologie horrifique pour conclure ce 28ème Festival International du Film Fantastique de Gérardmer ? L’exercice est tellement casse-tête que le dernier sans faute à avoir été commis, « Southbound » date de 2015. Un peu plus de cinq ans plus tôt, c’était Michael Dougherty, le futur réalisateur de Krampus, qui réalisait le génial « Trick r’Treat ». C’est dire si ce « Mortuary Collection » de Ryan Spindell avec ses sketchs en tout points égaux en qualité était attendu. Le fil rouge est consacré : Une jeune femme pénètre dans une très vieille maison funéraire afin de répondre à une annonce d’emploi peu banale affichée à l’extérieur. Elle est accueillie par l’imposant Montgomery Dark, croque-mort de son état. L’entretien d’embauche prend la forme de récits macabres racontés par le taulier. Et lorsque le conteur est l’immense Clancy Brown (prêtre inoubliable de la série « Carnivale », entre autres), le voyage est encore plus savoureux. Nous aurons droit à trois histoires et une historiette bonus : Un jeune homme d’une fraternité couche avec la femme de trop de son palmarès, un marié a trop présumé de ses voeux de mariage, une baby-sitter agressée par un tueur d’enfants est loin de ce comporter comme on attendrait d’elle. Chacune de ces histoires est concise, immersive, très bien mise en scène, en remontrant à une grande partie des réalisateurs adeptes du gras présents encore cette année au festival de Gérardmer. Il s’en dégage surtout une ironie macabre que connaissent bien les lecteurs des E.C Comics, les visionneurs des Contes de la Crypte et ceux qui ont pu survivre au sympathique « Body Bags » (1993) dans lequel John Carpenter lui-même tenait le rôle du croque-mort.

Mais Ryan Spindell ne pouvait pas débarquer après tout le monde sans ajouter sa marque. Les conteurs ont toujours été là pour enseigner que les mauvaises actions avaient des conséquences. Le réalisateur intègre ce mantra à son fil rouge, opposant au croque-mort une prétendante incrédule qui a tous les arguments pour lui oppose le contraire. Il propose un étonnant retournement de situation à l’issue du deuxième récit et un troisième ride inhabituel qui s’intègre royalement à l’ensemble du film, tout en modernisant un peu l’anthologie. Ce troisième récit centré sur la babysitter en danger intègre par ailleurs, et de façon pertinente, le court-métrage que Spindell a réalisé en 2015, The Babysitter Murders. On ne peut qu’espérer une sortie tardive en salle pour ce petit bijou qui parcourt les festivals depuis sa première au Fantastic Fest en 2019.

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