Why don’t you just die

Réalisation : Kiril Sokolov

Scénario : Kirill Sololov

Chef Opérateur : Dmitryi Ulyiukaev

Chef Monteur : Kirill Sokolov

Chef Décorateur : Viktor Zudin

Mixage sonore : Aleksander Kopeikin, Kirill Bodrov

Effets Spéciaux : Algous Studio

Pays : Russie

Durée : 1h39

Sortie le 11 mars 2020 en VOD

Production : Sofiko Kiknavelidze

Genre : Comédie noire, thriller

Acteurs Principaux : Aleksandr Kusnetsov, Vitalyi Kalev, Evguenya Kregzhde, Michael Gor, Elena Shevchenko,

Note : 6/10

Jeune réalisateur russe de 30 ans, Kirill Sokolov est l’homme orchestre de cette sympathique pantalonnade biberonné au western et à l’humour noir. Ce premier long récompensé par l’Oeil d’or du PIFFF en 2019 nous apprend qu’il ne vaut mieux pas jouer les héros. Afin de venger l’honneur de sa copine, Matvey part avec son couteau régler le compte du papa violeur, détective (ripou) de son état. C’est l’occasion d’une introduction très opératique, aux limites du cartoon qui ne dévoile pas forcément les meilleures cartes du film : Ralentis, bande originale trop référentielle, on se regarde un peu énumérer ses influences. Mais ces incursions formelles ne se feront heureusement pas au détriment d’une intrigue bourrée de rebondissement et éclatée. Why don’t you just die? est un jeu de massacre familial qui présente la famille russe sous un jour qui rappelle les oeuvres d’Alex De la Iglesia, fait de mesquineries et de coups bas mortels. Elle mixe ces affrontements avec des portraits au vitriol mâtinés de polar nerveux qui pourraient en faire un rejeton de Guy Ritchie et NWR qui n’aurait pas encore atteint sa maturité. Les décors faits de couleurs agressives (on passe du vert au rouge selon les ambiances) imprègnent la rétine et le son porte tout l’impact de la violence exercée sur les personnages. Il est souvent difficile de savoir de quel côté se situer, entre le drame social et la comédie, entre la sympathie pour un anti-héros pivot projeté malgré lui dans un véritable cauchemar, mais pourtant lui-même un peu surhumain. On s’amuse, mais il manque quelque chose de réel au niveau des personnages pour pouvoir être pris aux tripes lorsque la dernière phase de la tragédie s’amorce.

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