Lupin III The First – ルパン三世 THE FIRST

Réalisation : Takashi Yamazaki

Scénario : Takashi Yamazaki, d’après l’oeuvre de Monkey Punch et les personnages de Maurice Leblanc

Assistants réalisateur : Takuya Hada, Takashi Nakashima

Directeur Photo : Yosuke Sakai

Montage : Tomokazu Takahashi

Bande Originale : Huji Ono

Direction Artistique : Toshiya Umeda

Animateurs : Stéphane Dufournier, Mohammad Jafarian, Maria Dolores Paculan, Chalermphol Wattanawongtrakool

Effets Visuels : Harshad Bari, Alejandro Ghio, William Moten, Florian Perret

Pays : Japon

Durée : 1h33

Sortie en salles le 7 octobre 2020. En DVD/BluRay le 12 janvier 2021

Production : Tadashi Takezaki, Keiichi Sawa, Minami Ichikawa, Yoshiro Yasuoka, Takashi Kikukawa, Tatsuo Shimamura, Koji Nozaki, Naoaki Kitazima, Takeshi Ito, Myumi Tachikawa, Kyo Ito, Shuji Abe

Voix japonaises : Kanichi Kurita, Suzu Hirose, Kotaro Yoshida, Tatsuya Fujiwara, Koichi Yamadera, Kiyoshi Kobayashi, Daisuke Namikawa, Miyuki Sawashiro

Genre : Aventures, comédie

Note : 7/10

Lupin est un phénomène au Japon depuis sa création par le mangaka Monkey Punch en 1967. Ses origines sont illustres, puisqu’il n’est pas moins que le petit fils d’Arsène Lupin, le gentleman cambrioleur créé par le français Maurice Leblanc soixante et un an plus tôt. Un handicap pas si grand car le petit fiston a aussi su percer dans notre pays sous le nom de Edgar de la cambriole, soucis de droits obliges. Maintenant que l’oeuvre de Leblanc est tombé dans le domaine public, il peut retrouver son nom de Lupin dans cette première aventure en 3D, loin d’être sa première aventure au cinéma. Hayao Miyazaki, entre autres, s’y était collé au début de sa carrière, en 1979, avec le très bon Chateau de Cagliostro, resorti au cinéma au début de l’année 2019. Une ressortie qui permet d’avoir encore une idée fraîche de ces personnages haut en couleur, et de se rendre compte de la fidélité de cette nouvelle aventure à l’esprit qui animait les aventures de Lupin et ses acolytes quarante ans plus tôt. Cette nouvelle aventure est pourtant bien plus grandiose et rend un hommage particulier aux aventuriers de l’arche perdue de Steven Spielberg (Indiana Jones, quoi), entre nazis, occulte et archéologues en quête d’un graal particulier.

Ce graal est le journal de Bresson, un trésor renfermant un secret donnant accès au pouvoir d’une éclipse. Un journal que même Arsène Lupin n’avait pas pu subtiliser en son temps. Autant dire que le Lupin 3 va mettre du coeur à relever ce défi, et il sera talonné par une organisation qui veut fait revivre la gloire du troisième Reich, un archéologue vindicative et Laetitia, la fille adoptive de celui-ci. Mais Lupin ne serait pas Lupin sans Jigen, Goemon, l’intrépide voleuse Fujiko et surtout l’inspecteur Zanigata d’Interpol, qui le poursuit depuis toujours et qui sera amené une nouvelle fois à collaborer avec lui. Au milieu de cette bande, le Lupin est comme un poisson dans l’eau, espiègle, audacieux jusqu’à l’inconscience (ouch le saut d’avion sans parachute!) et élégant en toutes circonstances. Le passage à la 3D n’a rien fait perdre de l’expressivité des personnages, ni de leur dynamisme. Les scènes d’action sont très bien rendues, permettant à chacun des personnages d’avoir une place dans cette quête. La wannabe archéologue Laetitia est le personnage pivot et dispose d’un arc émouvant, véritable miroir du cambrioleur. Lupin III the first ne révolutionnera rien des films d’aventures, mais il se place sans soucis dans une belle continuité. Un divertissement de haute volée, au ton gentiment irrévérencieux et qui mérite amplement un déplacement dans les salles pour passer un bon moment…et donner une chance de revoir le personnage dans d’autres aventures en 3D.

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