Warrior – saison 2

Créateur / Showrunner : Jonathan Tropper

Scénario : Jonathan Tropper, Bruce Lee, Evan Endicott, Josh Stoddard, Brad Kane, Kenneth Lin

Réalisation : Loni Peristere, David Petrarca, Dennie Gordon, Mar Madha, Dustin Nguyen, Jonathan Tropper

Directeur Photo : Giulio Biccari

Bande Originale : H.Scott Salinas

Montage : Andy Keir, Tessa Verfuss

Chef Décorateur : James Foster

Direction Artistique : Moray McGregor, Ulf Suhrmuller, Gary Middlewick

Costumes : Moira Ann Meyer

Casting : Bonnie Lee Bouman, Elaine Granger

Pays : USA

Durée : 10 x 60 mn

Diffusée sur Cinemax, puis sur OCS depuis le 3 octobre 2020

Producteurs : Richard Sharkey, Jessica Lewis, Kenneth Lin, Evan Endicott, Assaf Bernstein, Brad Kane, Josh Stoddard, Danielle Woodrow, Shannon Lee, Justin Lee, Jonathan Tropper, Andrew Schneider

Acteurs Principaux : Andrew Koji, Olivia Cheng, Jason Tobin, Dianne Doan, Kieran Bew, Dean Jagger, Joanna Vanderham, Tom Weston-Jones, Hoon Lee, Langley Kirkwood, Joe Taslim, Christian McKay, Perry Yung, Chen Tang, Dustin N’Guyen, Celine Buckens, Miranda Raison

Genre : Arts Martiaux, Action, Drama historique

Note : 7/10

Développée à l’origine par Bruce Lee en 1971 , la série Warrior se déroule pendant la guerre des Tongs dans le San Francisco des années 1870, peu après la Guerre de Sécession. Mais elle ne vit le jour qu’en 2019 sur l’initiative de sa fille Shannon Lee, avec le support de Cinemax, Justin Lin (réalisateur de pas mal de Fast & Furious) et Jonathan Tropper (showrunner de Banshee). Ah-Sahm est arrivé de Chine pour venir en aide à sa soeur dans le quartier de Chinatown. Il découvre que Mai Ling a gagné de l’influence dans un tong ennemi de celui qui l’a recueilli. Peu à peu, le frère et la soeur s’éloignent jusqu’à devenir ennemis. Entre les guerres de clans, les problèmes sociaux des ouvriers irlandais, les intrigues politiques et la vie de la police locale, Jonathan Tropper n’a pas perdu de temps pour hisser le concept au niveau de Banshee, soit un mic-mac d’affrontements conduits par plusieurs groupes aux leaders charismatiques. La première saison est une bonne introduction qui met en place les pièces de l’échiquier, satellise des seconds rôles prometteurs et offre des scènes d’arts martiaux encore peu vues dans une série TV. La première saison souffrait pourtant de ses situations un peu trop archétypales et d’une intrigue globale qui tendait trop à faire du surplace. Des défauts normaux pour une première saison. Restait à voir ce que Jonathan Tropper avait dans sa manche pour la suite. A hauteur de cette saison 2, le bilan est plutôt encourageant.

La fin de la saison dernière a laissé une configuration incertaine. Ah-Sahm est dans une situation qui le rend ambivalent, ce qui provoque un repli vers les personnages secondaires. Il y’a de quoi faire à ce niveau, mais cet entre-deux handicape néanmoins la première partie de la saison. D’autant plus que les trois nouveaux personnages n’apportent pas l’effet de reboost escompté. Jonathan Tropper nous gratifie pourtant de scènes d’action encore plus enlevées que pour la saison 1 et il nous fait même profiter d’un loner au Mexique. Ce procédé d’isolement du héros dans un autre milieu avait été utilisé dans Banshee et il permet d’apporter une bouffée d’air frais à mi-saison. Le showrunner avait assuré ses arrières car il y’avait une vraie montée des tensions dans tous les camps depuis le début de la série. Il ne fallait qu’un événement pour tout embraser. Il nous prend alors à revers en faisant exploser ces tensions de la façon la plus banale possible (et probablement la plus réaliste), pour amener la série à un autre niveau. L’épisode « Enter the Dragon », avant dernier de la saison, est aussi inattendu que percutant. Il valide rétrospectivement tout ce sur quoi nous nous sommes attardés depuis la saison 1. Les personnages ne peuvent alors plus rester sur le statu quo et semblent avoir pris acte de la situation : prise de conscience, changement de rôles, renversement inattendues ponctuent la fin de cette saison qui reconfigure un peu l’échiquier. On a le sentiment que la véritable introduction vient de se terminer et que les personnages en place ont de beaux jours devant eux. Prometteur.

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