BlueBlood – Der Lord, der ein Diener sein wollte

Blue Blood est de ces curiosités qu’on peut parfois trouver sur Netflix, après un petit travail de spéléologie. Réalisé en 1973, il raconte l’arrivée de Beate, une gouvernante allemande dans le domaine des Swanbrooke, pour s’occuper des enfants du Lord Gregory. Mais le domaine est victime de la déchéance de la famille et de la vie de débauche du Lord, alors que sa femme chanteuse passe sa vie dans ses tournées. Il entretient aussi un rapport ambigu avec son majordome Tom, un homme aussi indispensable qu’agressif qui semble avoir pris le contrôle du domaine. Beate sent peu à peu qu’une force invisible la contrôle. Elle tente d’en informer le maître des lieux, qui reste fermé à ses avertissements.

Le thème de la gouvernante qui débarqué dans un manoir peuplé d’étranges manifestations est devenu un sous-genre du film de trouille (Les autres, la série récente The House of Bly Manor). Son film fondateur, les Innocents de Jack Clayton était déjà sorti depuis plus de dix ans en 1973. Mais ce Blue Blood ratisse sur d’autres terres que l’épouvante classique. Son postulat de départ n’est qu’un prétexte pour visiter cette noblesse anglaise anglaise qui n’a plus les couleurs qu’elle avait au siècle précédent. Swanbrooke est un anti Downton Abbey où les domestiques narguent les seigneurs dans les sous-sols et n’ont guère d’attention pour les convenances. En pleine libération des mœurs des 70’s, le Lord (un Derek Jacobi jeunôt) n’est plus sur ses gardes et précipite sa dépossession et la chute de sa famille. Avec un majordome comme Oliver Reed – qui incarne un Tom à la présence diabolique et déstabilisante – il y’a des soucis à se faire. Il est d’autant plus à son aise que certains moments du film renvoient à du Ken Russell, son réalisateur de prédilection. La réalisation d’Andrew Sinclair n’est pas particulièrement inspirée, mais ce cocktail anglais sur fond de lutte des classe est suffisamment original pour faire passer un bon moment.

Réalisation : Andrew Sinclair

Scénario : Andrew Sinclair d’après le roman « The Carry-Cot » d’Alexander Thynne

Directeur de la Photographie : Harry Waxman

Montage : Keith Palmer

Musique : Brian Gascoigne

Direction Artistique : Jacqueline Charriot-Lodwidge

Assistant Réalisateur : Derek Whitehurst

Production : Christopher Neame, Peter James, Geoffrey Nethercott, John Trent, Kent Walwin

Pays : Royaume-Uni

Durée : 1h22

Sorti en 1973. Disponible sur Netflix depuis le 24 octobre 2022

Acteurs Principaux : Oliver Reed, Derek Jacobi, Fiona Lewis, Anna Gaël, Meg Wynn Owen, John Rainer, Richard Davies

Genre : Epouvante, Drame

Note : 6,5/10

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