L'internat prend le film d'horreur frontalement, en évitant ses poncifs et en l'élevant. Son absence de manichéisme doublée d'un parcours du héros et d'un style atypique en font un film rafraichissant.
Le Vent de la Liberté – Ballon
Le plus grand écueil du film se situe dans la faible exposition des enjeux qui conduit à rendre les protagonistes antipathiques. En contextualisant plus sur l'oppression régime de l'Est et en donnant à voir ce qui les attendait à l'ouest, l'idée d'une liberté à atteindre aurait eu plus de sens.
Simetierre (2019) – Pet Sematary
Le choix d'une victime différente aurait pu se défendre, mais il oblige à opérer une série de modifications au récit original qui se révèlent au mieux dispensables, au pire sabotent complètement une exposition brillante.
The Silence
Si son prémisse est le même que pour Sans un Bruit (2018), The Silence se démarque par une idée originale : L'héroïne est une adolescente devenue sourde, ce qui a poussé sa famille a maîtriser le langage des signes. Ce particularisme favorise leur adaptation à ce milieu hostile.
The Highwaymen
Scénariste d'Un monde parfait, Hancock pouvait marcher de nouveau dans les pas de Clint Eastwood. Et voilà qu'il livre une illustration sans souffle et dénuée de progression dramatique de la poursuite de Bonnie & Clyde.
Compañeros – La noche de 12 años
Compañeros donne à vivre plus qu'il ne les raconte les douze années de captivité de trois grandes figures de l'Uruguay. On peut être rebuté par la sécheresse du film, mais elle balance avec la sortie finale, progressive, éclatante dans un climax plein de lumière.
Captive State
Il ne faudra pas longtemps pour se rendre compte que nous sommes dans un thriller politique plus que dans un film de SF. Les aliens législateurs ne feront que des apparitions dans l’ombre, alors que tout se joue entre les collabos haut-placés et la cellule de résistance de Chicago.
The Unthinkable – Den blomstertid nu kommer
The Unthinkable réussit là où Roland Emmerich a souvent échoué, dans cette collusion entre le drame familial et le spectacle du film catastrophe, chacun se nourrissant mutuellement via des scènes émouvantes, le plus souvent amères, car témoin du pessimisme de leur temps.
